A propos
Qui suis-je?
Elodie Martin-Kobierzyki, 39 ans, docteure en archéologie protohistorique méridionale, diplômée d'Aix-Marseille Université.
Mais encore?
Qui suis-je? Que fais-je? Pourquoi donc?
Petite, je rêvais d'être pédiatre. Et juge pour enfant. Et architecte d'intérieur-possédant-un-haras-pour-les-chevaux (alors que je n'aime pas les monter!), avocate, traductrice de chinois... Mais j'aimais trop jouer dans la terre, courir dans les restanques, grimper aux arbres, creuser la terre pour y chercher des fossiles ou des insectes, sans parler de mon amour pour l'histoire, mes livres imagés et mes romans historiques!
Alors après un bac L dans le Var et un cursus universitaire assez habituel entre Lyon et Aix-en-Provence et de (très) longues années de recherche, j'ai obtenu un doctorat en Archéologie protohistorique en 2015, me spécialisant ainsi sur la Gaule méridionale et la céramique méditerranéenne antique. Je me suis longtemps intéressée à l’Égypte pharaonique, et à la Mésopotamie dans une moindre mesure, avant de me tourner vers la Protohistoire européenne et méditerranéenne avec les Minoens, les Celtes, les Étrusques, les Phéniciens, les Grecs...
Mes (vraiment longues) années d'étude ont été largement ponctuées de campagnes de fouilles programmées et préventives : Jublains (53), Istres/le Castellan (13), Eu/Bois l'Abbé (76), Le Caylar/St-Jean (30), Arles/Saint-Césaire (13), Les Martres-de-Veyre/Corrent (63), Luynes/Bigarron-sud (13) ou encore Lançon-de-Provence/Constantine (13) pour ne citer que celles-là. Ces chantiers m'ont permis de travailler sur différents types de sites et de structures depuis la Protohistoire jusqu'à aujourd'hui, du site cultuel avec des offrandes d'armes aux champs irrigués modernes, de l'habitat gaulois de hauteur au quartier artisanal romain.
Grâce à mon sujet de thèse, les épineux dossiers d'Arles et de Saint-Blaise (Saint-Mitre-les-Remparts) ont pu être rouverts. L'étude céramique que j'ai conduite m'a en partie permis de réactualiser les données disponibles dans une perspective globale et régionale, dans laquelle les phénomènes de contacts entre les populations autochtones (les Celtes de Provence) et méditerranéennes (Grecs, Étrusques et Phéniciens) ont pu être mis en évidence. J'interviens également comme céramologue pour des études spécifiques, la dernière en date étant celle d'un site néolithique et protohistorique situé à Saint-Maximim-la-Sainte-Baume (83). Pour couronner le tout, j'assure depuis 2008 le suivi scientifique et administratif d'un chantier archéologique situé à Fontvieille, non loin d'Arles (13) : le Castelet. La synthèse du mobilier de l'oppidum et l'ouverture d'une fouille en contrebas m'ont également permis de me familiariser avec la gestion d'une équipe, la logistique matérielle d'une opération de terrain, ou encore le contact avec les institutions et le public : je suis à la fois la responsable scientifique et administrative du Castelet, son ambassadrice auprès des institutions, sa comptable, la formatrice de ses fouilleurs, sa céramologue, sa technicienne de fouilles, etc...
Outre l'archéologie, j'ai eu à travailler tôt pour financer mes études : barmaid dans les trains, serveuse en restaurant, hôtesse d'accueil pour une grande enseigne d'articles de sport, vendeuse en bijouterie, employée d'une centrale d'appel... J'ai surtout longtemps travaillé avec les plus jeunes en étant animatrice en centre-aérés, colonies ou garde d'enfants depuis les 3-4 ans jusqu'aux adolescents. J'ai aussi été tour à tour maîtresse d'internat et surveillante, puis professeur-documentaliste en CDI dans des collèges, ainsi que chargée de cours à Aix-Marseille Universités et Montpellier.
Si je me tourne aujourd'hui vers la médiation culturelle et scientifique, c'est qu'elle fait selon moi partie de mon métier d'archéologue. Il y a globalement de grosses lacunes dans les relations entre les scientifiques et le public que ne sauraient pallier les quelques festivités organisées ponctuellement au niveau national (Journées du Patrimoine, Journées de l'Archéologie, Fête de la Science...). Il est de notre devoir de chercheur, de scientifique, de donner un aperçu de nos découvertes, de nos hypothèses, de nos questionnements à un public jeune et moins jeune, et de lui donner les clefs pour mieux appréhender notre histoire et être sensibilisé à notre patrimoine.
Ce sont toutes ces expériences archéologiques, académiques ou non, et toutes ces expériences du milieu du travail et de l'enfance, qui me permettent aujourd'hui de vous proposer mes services, mon expertise, mes compétences dans le cadre de vos classes, de vos associations, de vos structures.
Vous trouverez mon CV ci-dessous, pour les plus curieux (et intéressés)!